Phou Kong et le nord de la province de Champassak

 

Trek à Phou Kong

et

Nord de la province

 

Carte du Nord de la province(en pdf)

 

 

Le Nord de la province de Champassak présente aussi quelques sites intéressants et méconnus :

 

 

- au km 8 le temple de Vat Chomphet et son village des sculpteurs de Bouddhas en pierre

 

- au km 10 une ballade motorisé vers Parksone (à ne pas confondre avec Paksong sur le plateau des Bolaven), entre le km 11 et 12, des gargotes à viande de… chien (= « maa » en laotien).

 

- au km 15 le village plus connu de Bane Saphay dit le « village des tisserands » (très peu d’intérêt… sauf à être passionné par le tissage… et aussi si ce n’est peut-être pour l’île de Done Ko en face Bane Saphay… et encore…)

 

- et enfin et surtout, la région de Phou Kong à faire en trek d’une journée…

 

- et d’autres bizarreries pour les curieux.

 

 

 

 

Vat Chomphet

 

Le temple Vat Chomphet décrit dans la partie Paksé et environs, (au km 8 tourner à gauche sur une piste – un panneau indique Done Kho - puis un km plus loin sur la droite – portique bouddhique -, une route goudronnée en lacets et au milieu des rizières, mène au village puis au temple), abrite une assez grande communauté de moines dont il est possible d’entendre les chants vers 16h30-17h dans le temple du milieu (30 minutes de mantras) : envoûtant.

 

Un énorme Bouddha doré de près de 15m a été érigé. Il est possible d’aller en dessous : il y a des « jeux spirituels » avec des pièces de monnaie, des gongs qu’il faut faire chanter en les caressant, de lourdes pierre de la chance…

Ici, encore une fois, le bouddhisme se mélange à l’animisme et à la superstition.

 

Dans le village de Chomphet, sur le bord de la route, de nombreux sculpteurs de pierre travaillent ou exposent leurs œuvres destinés aux temples.

 

L’intronisation ou sacralisation des statues se fait lors de la cérémonie du Sompot Phaa où se réunissent des centaines de fidèles, souvent des femmes, habillées en blanc et « priant » une nuit entière sous une espèce de toile de fils de coton blanc.

 

Sous chaque intersection de cette toile, un fil descend jusqu’à un fidèle, tout de blanc vêtu, qui va, semble-t-il, via ses prières, faire passer un fluide sacré qui va se concentrer dans les statues du Bouddha elles-mêmes reliées à ces fils. A cette occasion les statues sont enveloppées de draps blancs.

 

Cette cérémonie a lieu dans les temples à des jours favorables du calendrier lunaire.

 

Ici une vidéo de 2 minutes : la cérémonie du Somphot Phaa

Temple Vat Chomphet

Sculpteurs de Vat Chomphet

Temple de Vat Chomphet Paksé

 

 

 

 

Balade vers Parksone

 

Depuis la route 13, une ballade motorisée est aussi possible vers le village de Parksone qui est indiqué sur la droite au niveau du km 10. Personne ne va jamais sur cette piste… Prenez-la sur 2-3 km, vous pouvez voir les systèmes d’irrigation des rizières, vous traversez un premier petit village, puis arrivez à un deuxième. Dans ce village tournez à droite pour retrouvez le temple qui est proche de la rivière Sédone. Poursuivez sur le chemin qui traverse le village, parallèlement à la rivière… Au bout du village, traversez un pont (en ciment à présent), puis continuez jusqu’au troisième village. C’est dans ce village que des rapides rocheux ferment pratiquement la rivière. On peut se baigner. Dans ce coin (comme ailleurs) on voit des fours en terre : pas pour faire des gâteaux ! Les villageois y transforment le bois vert en charbon.

 

Sur le chemin, sur la route 13 :

Petits restaurants proposant de la viande de chien (!) (sur la droite, km 11)

Cimetières catholique et chinois, confection de cercueils bouddhistes et lieu de crémation (km 10).

Restaurant/dancing au km 11 (poissons et plats locaux).

 

Autre particularité du coin : le « laap tao »… une sorte de soupe avec des algues de rivière et des « mak tchong », qui est un fruit déshydraté, brun, et qui, une fois mis dans l’eau froide, gonfle énormément pour finir par ressembler à une éponge… une plante médicinale parait-il, très appréciée des chinois… je ne connais pas encore le nom en français… mais je sais que pépé Youmé du Panda café (qui a plus d’une corde à son arc) a écrit un article sur ce fruit dans un magazine chinois… si cela vous intéresse et que vous lisez le chinois et mangez les cacahuètes avec des baguettes, je vous enverrai une copie de l’article.

 

Blague à part, on trouve des mak tchong au marché, dans les boutiques qui vendent tout ce qui est déshydraté.

pas encore de photo mais j’y songe

pas encore de photo mais j’y songe

pas encore de photo mais j’y songe

pas encore de photo mais j’y songe

 

 

 

 

Bane Saphay : le village des tisserands

 

 

Bane Saphay (indiqué sur la gauche) : Sous de nombreuses maisons on peut voir les habitants confectionner, de façon traditionnelle avec des métiers à tisser d’un autre âge, des tissus de soie (synthétique et naturelle).

 

En suivant une petite piste au bout du village on arrive au bord du Mékong, où des halles abritent l’office du tourisme, une boutique et des métiers à tisser.

A cet endroit il est possible de traverser pour se rendre sur l’île de Done Kho, pour une petite balade.

 

Je trouve cette destination, certes indiquée dans les guides papier, d’un intérêt très limité. En gros : n’y allez pas, sauf avec un guide spécialiste du tissage.

Sur le plateau des Bolaven par contre, il y a un homestay entre Tad Pasuam et la ville de Lao Gnam (même route que pour Tad Lo), qui propose d’apprendre à tisser. Le lieu s’appelle Katu Homestay (prononcé « katou »). C’est une info de fin novembre 2012 et je n’y suis pas encore allé, mais je n’ai entendu que du bien de l’accueil et des activités. Une actualisation des infos ce fera sur la page consacrée au Plateau des Bolaven

Tissage à Saphay et Done Kho

Métier à tisser à Done Kho

 

 

 

Phou Kong

 

 

 

Coucher de soleil sur le Mékong à Bane May

Sur la route vers Phou Kong : au loin, Paksé

 

 

 

 

Phou Kong

 

 

Le trek de Phou Kong : Départ de Paksé dès l’aube (pour un retour en soirée) ou en milieu d’après-midi (pour une nuit chez l’habitant).

 

 

Au km 23, un panneau indique Bane Boung Kha sur la gauche : 10 km de piste, puis, avant d’arriver au village, tourner à droite pour à nouveau 16km de pistes grimpant sur la montagne (superbe vue Sud du Mékong). Au village de Bane Sing Samphane aussi appelé Ban May (littéralement « village nouveau »), demander Mr Boissonne ou Mme Naly.

 

 

Il s’agit d’un joli trek/promenade de 6h (montagne, différents types de forêts, falaises, roches de différentes formes, plateau volcanique, ancienne tablette avec inscriptions en sanscrit/pali et linga, retour en bateau) ou possibilité de faire une plus petite boucle (3-4h, montagne, différents types de forêts, falaise, roches de différentes formes, sans croisière).

 

 

Faîtes-vous bien comprendre : demandez à revenir en bateau… car la plus grande boucle peut se faire en commençant par le bateau puis faire le trek en allant vers le village ou en faisant le trek en premier jusqu’à la stèle en pierre qui se trouve assez proche du Mékong, puis rentrer en bateau. La deuxième option est pus sympa… mais elle a aussi l’inconvénient de vous faire marcher dans les paysages lunaires sous le soleil…

 

Le départ pour ces deux treks se fait vers 8h. Les guides, souvent un grand-père en tongs, ne parlent que lao, mais ce n’est pas primordial.

 

 

Au bas d’une falaise au quart du trek, une petite grotte aménagée est le sanctuaire d’une none quasi ermite ayant fait vœux de silence (depuis une dizaine d’années).

 

Il est possible de la rencontrer – les habitants du village lui offrent souvent du café, du lait de soja et des fruits, seules nourritures qu’elle s’autorise – mais bien sûr avec tout le respect nécessaire à ce genre de rencontre.

 

Cette none communique par écrit en laotien… c’est ainsi que j’ai appris que j’étais, dans une vie antérieure, un oiseau du Laos… et un oiseau bavard en plus…

 

 

Guide obligatoire : 60.000 kips/groupe ; taxe d’entrée sur la zone : 10.000 kips/pers. ; une nuit chez l’habitant 20.000 kips/pers. ; repas et pique-nique : 20.000/pers. Retour en bateau (30 minutes de croisière) : 100.000 kips/groupe. (tarifs 2010)

Trek à Phou Kong

Forêt de bambous et guide en claquettes

 

Trek à Phou Kong

Forêt primaire dense

 

Trek à Phou Kong 

Vers la grotte de la none ermite

 

La none ermite Trek à Phou Kong

La none ermite

 

 

 

 

 

Trek à Phou Kong

Source dorée

Je conseille ce trek car il a le mérite…

 

-d’être accessible depuis Paksé

-d’être extrêmement plus économique que les autres treks proposés par les agences de voyage (qui en ont sûrement de superbes aussi)

-d’être physiquement faisable

-de présenter une diversité de paysages étonnante

-de faire rêver… « une stèle en pierre au milieu de nulle part… pourquoi-comment ?! »

-et parce que le retour se fait en bateau et ça… ça repose…

 

 

 

L’autre trek qui a mes faveurs, à Tad Alang est plus sportif.

 

Trek à Phou Kong

Paysages lunaires du trek

 

Trek à Phou Kong

Pierres aux formes étranges

 

Trek à Phou Kong

Vue sur les forêts primaires

 

 

 

Trek à Phou Kong Stèle en sanscrit

Stèle en sanscrit

En face de Bane May sur l’autre rive du Mékong se trouve la Thaïlande : à partir de cet endroit le Mékong est divisé en deux jusqu’à Vientiane.

 

Dans un village un peu plus loin, accessible plus aisément en bateau, se trouve une grotte avec des dessins très anciens… préhistorique. Je n’y suis jamais allé, mais je tenterai bien l’aventure un jour…

Ce lieu doit être chargé d’une énergie particulière…

 

 

 

 

 

Au bord de la falaise…

 

Au bord du Mékong…

 

 

 

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